Sombre et boueux à souhait, le film fait honneur à la noirceur Howardienne. Malheureusement, le film qui est très épuré durant une heure et quart devient sur-écrit dans tout son final. On s'en fout de ces histoires de famille et du pourquoi du comment. Le film aurait gagné à rester plus abstrait. |
C'est vrai. Le film trouve un vrai rythme dans toute la partie centrale, avec cette neige continuelle. Etrange cette conclusion bâclée - certes le surgissement brutal du surnaturel c'est bien l'ambiance à la Howard, mais ici ça vient gâcher le film. Dans le genre fantasy récente pas pour les petites filles, le gros machin russe Wolfhound (2007) et le Beowulf avec Gerard Butler (2005) s'en sortent, dans deux registres différents, avec plus de cohérence. |