) a dit:| Le pitch de ce film est assez simple (un adolescent solitaire tombe amoureux et s'invente un alter-ego pour surmonter ses inhibitions) mais aussi assez trompeur. En effet, le merveilleux François Dillinger n'apparaît pas tant que ça dans le film, et Nick Twisp et déjà bien capable, dans le plus pur style de Micheal Cera, de lâcher les pires vacheries dans un anglais châtié dans un deadpan passif-agressif ou le trouble sous-jacent apparaît tout de même. Ce ton et des dialogues très écrits m'ont fait penser plus d'une fois à l'humour ravageur de feu Monteiro. Cela dit, malgré pas mal de bons moments (second rôle succulent de Justin Long, usage du français et de la pop hexagonale, gags sonors, surgissements de l'alter-ego et interactions avec lui, rencontre entre l'ami indien et le voisin) et un cast pour le moins étonnant le film donne un peu l'impression d'être sur la retenue, même dans les moments de surenchère. Quand le film flotte et ne trouve pas sa propre voix (voie?), ça fait aussi désagréablement penser à du sous-Juno où du sous-Anderson. |