Au cas où vous avez raté ce fait: les zombies sont à la mode. Probablement une vingtaines de jeux vidéos ses dernières années et un revival cinéma depuis 28 Days Later. A ajouter à la pile de cadavres ambulants: Zombieland. Mélange entre horreur, road movie et teenage comedy. Très ramassé, le film conte en 80 minutes le voyage d'un geek, dont les phobies et l'organisation forment la planche de salut, et d'une tête brûlée, dont le plus grand plaisir et d'élever le dégommage de zombs au rang d'art. Ils croiseront deux soeurs et s'ensuivront traîtrises, romance et beaucoup de cadavres. La force du film est sans doute d'être sans prétention et de faire complètement l'impasse sur toute tentative de justification de la situation pour passer directement dans le vif du sujet. Le problème, c'est que même en 80 minutes et malgré quelques bons moments le film se dilue un peu et devient un peu longuet car on ne sait pas trop où il veut en venir. Les changements de registres s'avèrent aussi particulièrement difficiles et plusieurs fois on ne sait pas trop sur quel pied danser au point même de briser la fameuse suspension d'incrédulité (or whatever it is called in french). Cast sympa de seconds couteaux avec Woody Harrelson, toujours prêt à sortir son accent de bouseux pour une poignée de dollars, Jesse Eisenberg, le gars qu'on prend quand Michael Cera est pris, pas intéressé ou trop cher. On a même droit à un second rôle de Bill Murray... as himself (amusant mais au final problématique - c.f. plus haut). |