Film: White Material

Charles-Antoine () a dit:
Extraordinaire sens de la durée, des cadrages, du montage, de la montée en puissance dramatique, bref du récit: vraiment la master classe. Et dire que j'ai bien failli ne pas y aller parce que j'avais vu que Christophe Lambert (pathétique dans sa première scène, plutôt bien ensuite) figurait au générique.


Robert () a dit:
espérons juste que le film sorte par ici...


Robert () a dit:
annoncé pour le 7 avril, mais je sais pas si ça sera Lausanne ou juste Genève...

espérons une sortie dans un bon cinéma comme le City Pully...


Robert () a dit:
Charles, tu dois VRAIMENT voir Beau Travail (dans de bonnes conditions, pas sur un écran de portable)
Surtout si tu travailles sur le corps masculin...
Dvd à dispo quand tu veux !


Charles-Antoine () a dit:
J'y comptais bien, merci de la proposition!


Laurent () a dit:
C'est vrai qu'aller au City Club, c'est profiter de la quintessence du cinéma à Lausanne: belle petite salle à l'américaine, accueil charmant, confort maximal, et, en l'occurrence, copie flambant neuve d'un très beau film bergsonien : les couches temporelles, loin des petits jeux narratifs à deux balles, s'entrecroisent pour créer un sentiment de confusion envoûtant. Extraordinaire figuration d'un monde colonial en déliquescence totale, déjà au-delà de l'agonie, mais qui n'en finit plus de mourir, encore et encore.

Et voir ce film-là, dans cette salle condamnée à court terme à la disparition, c'est d'autant plus émouvant.





Frederico () a dit:
Je suis d'accord sur Christophe Lambert. Sinon voilà...

On remarquera une variation dans l’habituelle rôle de Hupert en femme forte et obstinée: elle finit par céder, par avoir des moments de détresse, le regard dans le vide.

Sinon un détail me turlupine: Quelqu'un saurait-il expliquer pourquoi l'ouverture du film est dans la nuit alors que les mêmes séquences vers la fin du film sont de jour? Fin qui est étrange par bien des aspects...


Jean-Luc () a dit:
2,5