Extraordinaire sens de la durée, des cadrages, du montage, de la montée en puissance dramatique, bref du récit: vraiment la master classe. Et dire que j'ai bien failli ne pas y aller parce que j'avais vu que Christophe Lambert (pathétique dans sa première scène, plutôt bien ensuite) figurait au générique. |
espérons juste que le film sorte par ici... |
annoncé pour le 7 avril, mais je sais pas si ça sera Lausanne ou juste Genève... espérons une sortie dans un bon cinéma comme le City Pully... |
Charles, tu dois VRAIMENT voir Beau Travail (dans de bonnes conditions, pas sur un écran de portable) Surtout si tu travailles sur le corps masculin... Dvd à dispo quand tu veux ! |
J'y comptais bien, merci de la proposition! |
C'est vrai qu'aller au City Club, c'est profiter de la quintessence du cinéma à Lausanne: belle petite salle à l'américaine, accueil charmant, confort maximal, et, en l'occurrence, copie flambant neuve d'un très beau film bergsonien : les couches temporelles, loin des petits jeux narratifs à deux balles, s'entrecroisent pour créer un sentiment de confusion envoûtant. Extraordinaire figuration d'un monde colonial en déliquescence totale, déjà au-delà de l'agonie, mais qui n'en finit plus de mourir, encore et encore. Et voir ce film-là, dans cette salle condamnée à court terme à la disparition, c'est d'autant plus émouvant. |
Je suis d'accord sur Christophe Lambert. Sinon voilà... On remarquera une variation dans l’habituelle rôle de Hupert en femme forte et obstinée: elle finit par céder, par avoir des moments de détresse, le regard dans le vide. Sinon un détail me turlupine: Quelqu'un saurait-il expliquer pourquoi l'ouverture du film est dans la nuit alors que les mêmes séquences vers la fin du film sont de jour? Fin qui est étrange par bien des aspects... |
2,5 |