Les vampires ont décidément le vent en poupe! Quelques bonnes idées ici, mais la facture a un peu une génération de retard... que fait John Carpenter?!? |
Une œuvre résolument sous influence Carpenter (les prolos de garagiste et de résistante émaciée en perfecto ; le look très Vampires-le-film des humains à arbalète…) Belle idée: l’immortalité comme une malédiction dont on cherche à se débarrasser. Et puis il y a ce beau design très néo-noir, façon Blade Runner, et toute la fin incroyablement gore (les militaires s’entredévorant dans le parking lot : très belle séquence, au ralenti, qui détonne dans le contexte infantilisant du cinéma fantastique – à cet égard la vampirisation du personnage incarné par Isabel Lucas peut apparaître comme une allusion goru-ironique au sort que cherche sans cesse à éviter l’héroïne de Twilight - à laquelle l'actrice suisse ressemble indéniablement). |
Il y a au moins une certaine originalité (à défaut de finesse), mais il faut suspendre son incrédulité vraiment très haut tant le problème au coeur même du récit est complètement absurde. Aux dernières nouvelles, les producteurs de lait ne capturent pas des vaches sauvages pour remplacer les bêtes qui meurent. Et Isabel Lucas est plus australienne que Renée Zellweger est américaine. Quand aux deux frères Spierig, ils sont allemands et après un film de morts-vivants australien puis un film de vampires... ils vont faire la suite de Dark Crystal que Jim Henson avait remisé dans ses cartons après le peu de succès du premier film en salle. |