) a dit:| L’adaptation du roman de Coetzer, où un prof d’uni précieux (Malkovich en roue libre, plus hétéro-fag que jamais !) paie cher le fait d’avoir un peu forcé la dose avec sa dernière conquête estudiantine, et se retrouve radié et contraint de s’exiler en cambrousse, chez sa fille qui vit dans une ferme. Là il redécouvre les vrais valeurs, on va dire : torcher et enterrer les cabots, se faire cramer la gueule par des voyous, devoir baiser ce qu’il a sous la main, c’est-à-dire une vieille de son âge, supporter les humiliations que lui fait subir son péquenot d’autochtone de voisin, roi des fourbes et chef de clan nettement moins débile qu’il n’y paraît, etc. Assez formidable dans la prise de conscience qu’il éveille, tant chez les spectateurs que chez son héros, que tout, en fait, dans la société sud-africaine, se situe dans l’héritage de l’expérience coloniale. |