Si vous êtes fétichiste du visage féminin (plus particulièrement de la sombre beauté perse, même un peu relookée L'Oréal), si vous aimez les déclamations poétiques absolues accompagnées de splendides mélopées lyriques entre tablas et violons poignants, pensez à vous munir de vos pilules pour le cœur.
Ce dernier film de Kiarostami consiste en effet, pour ceux qui ne le sauraient pas, d’une heure trente sur les visages de 108 femmes splendides regardant, hors champ, une adaptation d’un grand classique du drame sentimental iranien. Le fameux plan de Birth, mais étiré sur un long métrage.
|