Intéressant travail d'adaptation de la part de Sorkin avec un matériel assez aride et un des acteurs importants de la réalité aillant refusé d'être utilisé dans la fiction (l'assistant du GM, devenu ici Peter Brand qui amène les sabermetrics à Oakland alors que le club véritable les utilisaient déjà depuis plusieurs années). A part ce tour de force et la farouche volonté de ne jamais montrer les matchs avec des cadrages télévisuels (objectif honorable, mais pas forcement une immense réussite), j'ai eu de la peine à être emballé.
PS: Bien gonflé quand même d'ouvrir le film avec la rencontre entre le GM et le propriétaire quand on sait que ce dernier n'est pas incarné par un acteur, mais par Bobby Kotick, le CEO d'Activision Blizzard, poid lourd de l'industrie du jeu vidéo. (Kotick est un ami du réalisateur et ce dernier l'avait sondé sur l’authenticité du personnage du proprio ce qui a fini par découler en un échange à l'amiable, Kotick jouant le rôle et Miller réalisant une pub pour Call of Duty - avec un Jonah Hill diminué de moitié!) |