Il n'y a pas beaucoup de clichés qui nous sont épargnés, mais c'est drôle, rythmé, farci de bons mots et de performances, et même la construction en pseudo-plan-séquence, bien que gadget, est assez fun (mais moins productif que Fish & Cat car on sait que c'est bidouillé à mort, à l'inverse du film iranien). Monumental et singulier. PS: Emmanuel Lubezki... quel gros malade! |
Sentiment inverse à Frederico de ne subir que des clichés, hystériquement asséné, un film "méta" qui n'a pas grand chose à dire sur quoi que ce soit. Que du gimmick et pas de chair ni de sentiments. Je sauve une étoile pour deux-trois moments de comédie et Emma Stone. Je me demande ce que l'industrie hollywoodienne et l'académie des oscars ont pu voir dans ce film? Une possibilité d'assouvir leur masochisme en récompensant un film qui les conchie? Un cas intéressant pour notre spécialiste du masochisme! |
Effectivement, tout dans ce que j'ai pu en voir semble l'indiquer, raison pour laquelle, je l'avoue, je peine à trouver l'énergie pour aller le voir... |
Je surnote un peu. Mon sentiment est partagé, entre la minceur du propos qui se résume à pas grand-chose, et les particularités formelles de l'objet qui intriguent, étonnent, génèrent une expérience en soi. La musique me fait pousser vers le haut. Pensez, un solo de batterie quasi ininterrompu... |
Le lien était mort donc en voilà un troisième. |
ça se laisse voir sans déplaisir, même si le côté hystérique permanent est un peu pénible à la longue. D'accord avec Vincent sur la musique et avec Jean-Luc sur l'enthousiasme des Papys de l'Académie pour la chose... la fin semble réaffirmer une certaine puissance du cinema après deux heures de piètres considerations sur l'infériorité de celui-ci par rapport à...Broadway, qui est quand même au théâtre ce qu'Hollywood est au cinéma ! There is no business like showbusiness ! |
Je m'attendais au pire et ai donc été agréablement surpris. |